Ce matin je rencontre Andrei, un individu que j’avais déjà rencontré auparavant dans le train.

Andrei parle un peu anglais. Il m’explique qu’il en enquêteur pour la criminelle.

Cela s’avérera être une information pertinente…

Il m’invite à boire un peu. Je découvre donc l’alcool nommé Balzam. C’est assez sympa.

De retour dans ma chambre, je me mets à rechercher mon casque.

Je ne le trouve point.

Les colocataires avec qui je partage la chambre sont les mêmes depuis le départ de Vladivostok, il est donc peu probable, voire impossible, qu’ils aient pris mon casque.

Cependant, l’or de mon entrée dans le compartiment j’avais laissé mes affaires dans un compartiment pour ensuite en changer. Il est donc possible que la famille logé dans ce compartiment l’ait pris pour le présenter à la gare où ils descendaient ou à la police de leur poste. Il est aussi fort possible qu’ils aient pris le casque pour leur propre usage. Je me demande d’ailleurs pourquoi le casque n’est plus dans le train. Si les gens étaient de bonne fois ils auraient simplement présenté le casque à la responsable de Wagon.

Ce n’est pas tant la perte financière qui me dérange mais le fait de ne plus avoir de casque. Il est impossible de rouler 3000km sans casque. Premièrement je n’aime pas ça. Secondement, je me ferais arrêter tous les cents mètres.

Andrei a contacter la responsable du Wagon pour la motiver à se bouger le cul. Elle ne semblait pas très réactive à mes démarches et pas beaucoup plus aux démarches de ma colocataire, celle qui me propose toujours de la nourriture. 

La responsable est revenue quelques instants plus tard pour me dire qu’elle avait contacté un officier supérieur. Celui-ci aura certainement plus de facilité à contacter les gares et la police le cas échéant.

J’ai encore 5 jours de voyage en transsibérien et espère que l’on retrouvera mon casque entre temps.

J’espère que l’on retrouvera rapidement mon casque car j’ai encore l’espoir de le retrouver. Cela m’ennuierait d’avoir à courir à travers Moscou pour trouver un casque de rechange. C’est ce qui m’ennuie le plus. 

D’ailleurs, ceux qui l’ont ne se doute certainement pas de sa valeur.

Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Je suis pourtain convaincu de l’avoir emmené dans mon compartiment.

Il est environ 15h40 et je commence à me résigner.

Tant pis pour le casque et le kit bluetooth. Je peux facilement rouler sans musique et sans informations GPS mais c’est le set de démarches que je vais devoir faire à Moscou pour obtenir un nouveau casque qui me dérange le plus.

De plus, je dois tout de même porter plainte pour vol. Ce n’est pas que cela m’enchante mais c’est la procédure normale.

En dehors de cet épisode bien peu agréable, les gens sont très sympathiques dans ce train.

Le target set long et si je m’étais permis un voyage en avion cela aurait cette été plus rapide mais aussi moins coûteux. Personne ne m’aurait pris mon casque.

Les cinq nuits d’hôtel à Moscou ne m’aurait pas coûté autant.

Je suis encore dans le vif du sujet et ja’i de la peine à en sortir. J’ai malgré ma résignation, toujours espoir de retrouve ce casque.

Ça m’énerve!

Je vais demander à Romek, l’homme qui m’a hébergé à Varsowie de me prêter un casque pour la suite du voyage.

Je vais me renseigner à Moscou pour trouver un casque intégral pas trop cher car je n’ai pas une folle envie de dépenser mon argent dans un casque alors que la fin du voyage approche à grands pas.

Je n’ai plus de batteries sur mes appareils et suis un peu embêté car les prises fournies dans le train ne permettent pas de recharger mes périphériques ni même le Mac. 

J’essais alors d’écrire un maximum d’informations avant que je ne les oublies.

Il me reste encore 5 jours de voyage avant d’atteindre Moscou.

J’arriverai le 29 à 11h du matin et partirai vers une auberge.

Là je téléphonerai à la compagnie pour récupérer ma moto et espère qu’elle sera là le 30. Si elle devait arriver après je serais quelque peu embêté car mon visa russe n’est valable que jusqu’au 31 août. 

Je pense qu’un dépassement pour un ou deux jours serait acceptable mais je ne souhait pas dépasser la validité du visa.

Je ne voudrais pas avoir des précédents dans un pays, que cela soit la Russie ou un autre.

16h, le train s’arrête en gare. La responsable du Wagon vient me déranger pour me présenter ceux que je crois être de la police.

Ils me demandent la valeur du casque ainsi que mon passeport.

Je doute que cette affaire soit réglée avant mon arrivée à Moscou mais je n’aurais rien contre le fait de récupérer mes affaires. Cela me simplifierait réellement les choses.

J’ai indiqué à la police le prix du casque et leur ai fait comprendre que si il avait s’agit d’un objet à Sfr. 100.- je n’en aurais rien eu à faire mais là, on parle de matis de qualité équipé d’un kit bluetooth.