En me promenant dans les couloirs de l’hôtel j’ai rencontré deux écrivains français.
Éric Faye ainsi que Garcin…
Ils sont allés dans de Yakutsk vers l’Arctique afin de préparer un nouveau livre qui semble s’orienter vers l’extrême orient russe.
Il semble que Éric Lobo connaisse Éric Faye.
Nous avons profité de bien manger au bar de l’hôtel et vers les 23h Jesus m’invite à partir pour aller me déposer à la gare.
Je profite de faire mes commissions et me diriger vers les quais.
La nuit a triomphé sur le jour et les lumières se succèdent dans un parfait alignement quelque fois interrompu par un lampadaire réticent.
Le train doit partir à 01h50, nous devons alors embarquer à 01h20.
L’ambiance du Transsibérien est très singulière. L’hôtesse qui est en charge du contrôle des billets est assez froide, à la limite du désagréable. Elle m’indique le numéro de ma couchette mais n’y comprenant rien en Russe je me retrouve comme un idiot à errer dans l’unique allée du Wagon.
Je reproduis alors les paroles que l’hôtesse m’avait dites mais j’obtiens alors une information tout aussi inutile que la précédente. La personne me dit que c’est plus loin dans le wagon.
Un peu exaspéré je décide de retourner vers la sublime hôtesse afin qu’elle me montre sur mon billet le numéro de couchette.
Une fois cette information obtenue je retourne confiant le long de cette allée.
J’ouvre la porte du compartiment et découvre un enfant de sept ou huit ans ainsi qu’une femme que je crois être sa grand-mère.
Je prépare donc ma couche et pose mes bagages dans l’emplacement qui m’est attribué.
Soudainement pris d’une terrible d’aller soulager ma vessie je me dirige vers les toilettes que j’espère ne pas avoir à recroiser trop souvent au cours du voyage.
En chemin je rencontre un homme qui ressemble a un Espagnol et vais donc l’aborder et lui demande d’où il vient mais en fait il s’agit là de Sergei, un musicien Russe qui part en concert.
Il me présente alors aux membres du groupe qui se nomme Blues Lime.
Ils me parlent un peu de musique et c’est là que Kostia, un diminutif de Konstantine. Konstantine a un un début de phrase très amusant.
En l’occurrence:
– Il y a longtemps, quand les Khazaks étaient marins…
Le groupe m’invite alors à de longues discussions, m’invitant à manger un peu de fromage ainsi que des spécialités que la mère de Vladimir, surnommé Voba.
Le temps passe et les toilettes ne sont toujours pas ouverte. Je commence alors à vivre un suplice car je me dandine vraiment. Afin de me détendre je retourne dans l’allée et fais de longs aller-retour en espérant que ma vessie se détende un peu.
Arrivé à la station suivante les toilettes ne sont toujours pas ouvertes. J’indique à Sergei que cela serait intéressant d’avoir accès aux toilettes avant l’arrivée à Moscou. Le tout sur un ton amusé.
Quelques minutes après le départ du train je vois l’hôtesse qui n’a aucun sens de l’accueil passer et ouvrir les toilettes. Je me précipite alors.
De retour vers le groupe j’ai reçu un DVD représentant quelques extraits de leurs morceaux en concert. Désireux de laisser un message sur la couverture du DVD Sergei écris quelques histoires en russe dessus.
Quelques instants plus tard je leur fais part de mon désir d’aller me coucher car il doit être environ cinq heures du matin.
Je retourne alors à mon compartiment qui se trouve dans dans les ténèbres.
Je tente tant bien que mal à grimper sur ma couchette en utilisant le marche pied disponible sur le côté de la porte du compartiment.
Je ne me relève aux alentours des 13h car je ne suis pas vraiment pressé. Le train suis son chemin, que je dorme ou non. Je ne me préoccupe donc pas de mon rythme.
Alors que je me lève, la « grand-mère » me reaconte des histoires longues comme un jour sans pain. Malheureusement je ne comprends pas, fort de ce constat elle décide de m’expliquer à nouveau ces mêmes histoires en leurs offrant d’avantages de détails. je ne peux pas moins comprendre car je ne comprenais déjà rien.
Un peu plus tard je rejoins le groupe pour leur souhaiter une bonne journée et discuter un peu avec eux.
Nous arrivons à Habarovsk. L’on nous informe que le train s’arrête 30 minutes. Sergei me propose d’aller au magasin mais je préfère rester à proximité du train.
Il me ramène, selon ma demande, des nouilles instantanées.
Nous renonçons dans le train. Les activités étant très peu variées je décide d’écrire quelques lignes.