Départ de Sapporo en direction de Otaru. Je ne me suis pas fixé de destination pour la journée ni même un kilométrage.
Le Japon c’est un peu le piège. Si on voulait visiter tout ce qui mérite de l’être il nous faudrait des années. Je suis donc un peu obligé de limiter les attractions visitées.
En chemin je constate que le niveau d’huile est plus bas que je ne le pensais.
Je m’arrête donc à un magasin moto qui me vend un litre d’huile.
Je ne trouve pas la super clef inventée par BMW pour ouvrir le super bouchon.
Je profite de l’occasion pour montrer à un apprenti comment ouvrir ce genre de bouchon sans l’outil idéal.
Je prends une des ralonges que j’ai prises avec moi et utilise un maillet en fibre.
Je rajoute ce qui manque et laisse l’excédent.
Pour les 13’000 kilomètres parcourus la béhème a consommé moins de 8 décilitres d’huile. On est donc largement dans les normes proposées par BMW.
Une fois arrivé à Otaru je prends la route de la côte et visite plus que je ne le prévoyais.
Cette route est fabuleuse tant le fait de longer la côte à une heure avancée de l’après-midi est agréable.
En chemin je m’arrête dans un onsen pour y prendre un bain réparateur.
Je profite de l’occasion pour expliquer aux néophytes la différences entre un onsen et un sentou.
Il ne s’agit pas d’une différence culturelle, d’être en plein air ou non ou encore même de pouvoir y dormir.
La seule différence est la source de l’eau servant pour le bain!
Dans le cas du onsen l’eau est puisée immédiatement à proximité des bains alors que pour un sentou l’eau provient d’ailleurs.
Le onsen propose des chambres mais je les trouve trop chères. Je continue alors un peu ma route et trouve une agréable auberge de jeunesse pratiquant des tarifs abordables.
La chambre est très sympathique et dispose d’une table.
ndlr: Heureusement que ce n’est pas l’hiver car sinon j’aurais eu le privilège d’avoir l’outil ultime de décadence culturelle d’un pays.
Je parle du Kotatsu.
Le kotatsu est une table standard avec en dessous un petit chauffage. Le tout recouvert d’une couverture permettant de se couvrir jusqu’aux hanches.
C’est la que la décadence possible débute. Une fois au chaud sous le kotatsu il est extrêmement difficile d’en sortir. Surtout si il fait froid dehors.
Yuuichi, fils de la propriétaire s’est montré très sympa et m’a offert quelques choses à manger. En l’occurrence, deux bricelets, un au thé et l’autre au haricot rouge et un épi de maïs.
Nous avons discuté un peu et je suis parti me coucher pour profiter de me lever tôt.