Départ à midi environ.
Je roule en direction de Novossibirsk, toujours à une petite allure. Environ 100 kilomètres / heure.
En chemin je ne fais pas spécialement de rencontres, je roule, roule et roule.
Arrivé à Novossibirsk en soirée j’ai tenté de trouver une chambre mais les tarifs étaient prohibitifs, j’ai alors décidé de quitter la ville pour aller trouver un motel sur la route menant vers Chelyabinsk.
Arrivé à un passage à niveaux un routier m’a informé que le prochain motel se situerait à environ 100 kilomètres. De nuit, fatigué j’ai alors décidé de m’arrêter quelques heures pour manger quelque chose et me reposer un peu.
Au départ j’ai constaté que le pont de ma moto a une petite fuite. Rien de très important pour l’heure mais je dois continuer de garder un oeil dessus.
En tout début de matinée, alors que la brume couvrait tout le décor j’ai pu profiter d’un spectacle magnifique. Le lever du soleil. Cela a été très amusant de voir que du crépuscule à l’aurore il n’y a quasiment pas eu d’attente.
J’ai trouvé la vision d’un ciel déchiré par les rayons orangés du soleil particulièrement belle.
En chemin, je m’arrête à nouveau. Comme d’habitude un groupe de personne s’approche et commence à regarder la moto.
À la descente du col je vois des spectacles alpins fantastiques. Les motards en herbe devraient profiter de passer dans cette région car c’est, au jour d’aujourd’hui, la plus belle que j’ai vue en Russie. Belles routes, beaux paysages…
Vers midi je me suis arrêté dans un petit motel sympa.
J’en ai profité pour mettre à jour mes données.
Je me couche très très tôt car je n’ai pas dormi la nuit précédente et cela commence à me peser.
À minuit environ, alors que je suis en mini sommeil, j’entends une moto tourner dans les parages. Quelques instants plus tard l’on frappe à ma porte en disant :
– Moto, moto!
Je me lève tranquillement pour voir que Vladimir, un jeune Ukrainien est venu me causer.
Je ne connais pas cet individu mais il se dirige vers Sakhalin lui aussi. Malheureusement, je ne pense pas partager la route avec lui car il roule beaucoup plus vite que moi. De plus, depuis le temps j’ai pris mes habitudes et me suis habitué à la route en solitaire.
Il est tout de même probable que je le rejoigne à différents endroits du parcours.
Va falloir lui expliquer cela car son niveau d’anglais est à peine supérieur à mon niveau de russe.