Il suffit de traverser une petite chaine de montagnes pour se retrouver en Asie.
Entre Zlatoust et Miass il y a un monument représentant la séparation entre l’Europe et l’Asie. À l’instar de Romek mais contrairement à Christian, Monsieur Yves Remords, je n’ai pas visité le monument en question.
La montée de l’Oural était assez sympa si ce n’est que j’ai à nouveau croisé ces damnées sillons. Pis encore, ils était recouvert d’une espèce de colle et de morceau de goudron. Un peu comme du gravier.
Comme d’habitude, quand le terrain force votre vehicule à se déplacer là où vous ne voulez pas, il faut accélérer l’allure. Ainsi, la moto flotte par dessus les défauts de la route au sacrifice d’une moins bonne confiance en la moto, au début en tout cas.
Comme d’habitude, je reste coincé derrière un camion qui n’avance malheureusement pas assez. La pente devait approcher les 5%.
Quand finalement j’ai l’opportunité de le dépasser les choses vont mieux, surtout que quelques centaines de mètres après les sillons laissaient place au bon goudron. Grrrr…..
De plus en plus les gens sont intéressés par la moto.
•Combien vaut-elle?
•Elle monte à combien?
•Elle est grosse, ce n’est pas trop difficile à conduire?
•Tu viens d’où, République Tchèque?
En chemin on croise régulièrement des villages des plus rustiques. Cela a un certain charme mais reste connecter à la civilisation par le biais de l’électricité et d’une route pour camion n’est pas ce que je voudrais comme mode de vie.
L’isolement total ou alors des commodités à proximité. Je reste un citadin.
J’ai aussi croisé un camion qui vend de l’essence en haut du col.
Ce camion est amusant car on dirait qu’il souhaite s’envoler avec ces portes et le capot ouvert.
Sortie de là, j’ai pris la route en direction de Chelyabinsk, ville que j’ai contournée, pour m’arrêter un peu plus loin dans un camping.